25 juin 2008

Communiqué à l’occasion de la célébration à Notre Dame de Paris d’une messe selon la forme extraordinaire du rite romain le mardi 17 juin 2008
25 juin 2008 - sensusfidei.org
Communiqué à l’occasion de la célébration à Notre Dame de Paris d’une messe selon la forme extraordinaire du rite romain le mardi 17 juin 2008
L’Association des Laïcs Catholiques de Tradition, SENSUS FIDEI, félicite le curé de la paroisse Saint-Eugène d’avoir pris l’initiative de célébrer en la cathédrale Notre Dame de Paris une messe selon la forme extraordinaire du rite romain pour clore le pèlerinage marial de sa paroisse qui avait débuté le 27 novembre dernier en la chapelle de la Médaille miraculeuse, rue du Bac à Paris. SENSUS FIDEI note avec satisfaction qu’un grand nombre de fidèles, dépassant largement le nombre de cartons d’invitation distribués, assistaient à cette cérémonie, montrant ainsi leur attachement, dans la Tradition la plus vénérable de l’Eglise, au trésor de la Messe de Saint Grégoire le Grand, de Saint Pie V et du Bienheureux Jean XXIII, qui n’avait plus été célébrée dans la cathédrale de Paris depuis une vingtaine d’année. Ceci démontre, s’il en était besoin, l’attente pressante des fidèles pour que leur soit donnée dans chaque paroisse, conformément au Motu Proprio Summorum Pontificum, la possibilité d’assister, à des horaires convenables, à une messe célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain.
SENSUS FIDEI ne peut en revanche que déplorer vivement qu’il ait été demandé explicitement aux prêtres de l’Institut du Bon Pasteur présents à Paris de ne pas participer à cette cérémonie, contredisant ainsi les appels récurrents à l’unité émanant des autorités épiscopales, par ailleurs évoqués avec insistance lors de l’homélie prononcée pendant cette messe. SENSUS FIDEI veut croire que cet ostracisme injustifié ne résulte que d’un malentendu, et attend que des explications claires soient données pour lever toute ambiguïté.
SENSUS FIDEI rappelle enfin son souhait ardent que l’implantation de paroisses personnelles de rite traditionnel, telles que celle confiée à l’Institut du Bon Pasteur à Bordeaux, prévues dans le Motu Proprio, puisse se réaliser partout où cela est justifié pour que les attentes légitimes des fidèles soient satisfaites, en particulier à Paris.