16 février 2010

[Yves Daoudal] L’application du motu proprio

SOURCE - Yves Daoudal - 16 février 2010

Des Polonais ont posé plusieurs questions à la Commission Ecclesia Dei concernant l'application du motu proprio. Ils ont reçu une prompte réponse.

On s'intéressera surtout aux questions 2 et 3, et à la réponse apportée conjointement à ces deux questions.

2.Est-il possible de substituer une messe selon la forme extraordinaire à une messe selon la forme ordinaire ? [Dans le cas des paroisses de ces fidèles, comme dans beaucoup de paroisses polonaises, le seul horaire libre étant entre 13 et 15 heures...]

3. Est-ce qu'un curé ou un chapelain peut célébrer selon la forme extraordinaire en l'absence d'un groupe stable s'il veut faire connaître cette forme à ses fidèles ?

Réponse aux questions 2 et 3 : La question relève du jugement prudentiel du curé, étant sauf le fait que le groupe stable de fidèles a le droit d'assister à la messe selon la forme extraordinaire.

Autrement dit, ce qui prime, c'est le droit (le droit juridique) du groupe stable d'avoir la messe selon la forme extraordinaire. Cela peut donc impliquer qu'une messe selon la forme ordinaire devienne une messe selon la forme extraordinaire. Et le curé peut aussi instituer une messe selon la forme extraordinaire en l'absence d'un groupe stable.

C'est la première fois que cela est dit ainsi. Mais c'est dans la logique du motu proprio qui stipule que tout prêtre a le droit de célébrer selon la forme extraordinaire, et dans la logique selon laquelle pour avoir un groupe stable il faut que les fidèles connaissent la forme extraordinaire.